Projet 2020      Pérou: Des chapeaux protégeant de la misère  
En 2020, notre projet Pédaler Pour la Paix soutient une communauté de femmes au Pérou. La plus âgée d’entre elles apprend aux plus jeunes comment tresser et  travailler la « paja Toquilla », la paille utilisée pour confectionner les chapeaux connus sous le nom de Panamas.
La communauté s’est organisée en association afin de partager les outils et de permettre à ces femmes de vendre leurs chapeaux à des prix convenables, procurant ainsi un revenu indispensable à leurs familles.
En 2017, la communauté a échappé par miracle à une inondation, mais elles ont perdu tous leurs outils, et notamment les moules utilisés pour la confection des chapeaux, que des artisans locaux pourraient refaire. 
Depuis elles luttent pour récolter les fonds nécessaires à la fabrication de nouveaux moules mais malheureusement elles n’y parviennent pas, malgré l’urgence de la situation.
Les fonds récoltés avec notre projet pourront les aider à fabriquer de nouveaux moules et outils, et leur permettre ainsi de continuer à vivre de cette activité traditionnelle de tressage de chapeaux.



PROJET 2019

ALBANIE: des kilims et des emplois

En 2019, notre projet PÉDALER POUR LA PAIX soutient l’association SARA TELAIO en Albanie. Cette association créée en 2007, a pour objectif de procurer des emplois aux femmes en difficulté.

Basé sur les traditions albanaises, ce projet contribue à réhabiliter et préserver le travail de la laine. Malgré des débuts difficiles, la vente des produits de l’atelier de tissage manuel de kilims et tapis a permis l'achat de nouveaux métiers à tisser, puis en 2014 l'acquisition du matériel nécessaire à la fabrication des fils pour le tissage.
Il a alors fallu que ces femmes organisent la collecte de laine auprès des éleveurs des montagnes du Nord de l'Albanie, en les encourageant notamment à ne plus jeter la laine après la tonte. La transformation de la laine se fait encore dans des conditions précaires, notamment le lavage et la teinture.
Les produits fabriqués sont vendus en Albanie, mais aussi en Italie et en France.
Grâce à ces femmes, de nombreuses familles vivent aujourd'hui avec les revenus de leur travail dans cet atelier.
En vendant nos écheveaux filés bénévolement, nous espérons aider ces femmes, en recherche constante d'échanges, d'évolution et d'amélioration:
- à moderniser leurs machines pour la production de fils de plus grande qualité
- à mécaniser les opérations de teinture
- à participer à des manifestations textiles en Europe, pour se faire connaître et échanger leurs expériences.



PROJET 2018

Soutenir la filature de Niaux

Une association de personnes passionnées : SIBADA LAINES, a commencé il y a 4 ans à faire revivre une filature au pied des Pyrénées.

 

Pour beaucoup d'éleveurs de la région c'est un équipement essentiel, évitant des transports coûteux pour traiter et valoriser leur laine.
Au printemps 2017 un grave accident a imposé l'arrêt des machines, jusqu'à la réalisation de nécessaires travaux de mise en sécurité.
Plusieurs mois d'études et de réflexions ont conforté l'équipe dans la volonté de redémarrer la filature.

 

 

L'arrêt des machines est mis à profit pour améliorer le chemin de la laine dans les locaux.
En priorité, la reprise du lavage-séchage est espérée pour le premier semestre 2018.

Notre association La Fibre textile est solidaire de ces efforts pour que la filature revive : activité utile si attendue par les filières laine locale !

En vendant nos écheveaux filés bénévolement pour le projet « Pédaler pour la paix », nous espérons récolter 5000 € : achat d'un séchoir industriel d’occasion (3000 euros) et transport (200 euros), évacuation de l’air (300 euros), matériel électrique (contacteur de sécurité sur l’essoreuse, tableau électrique, disjoncteurs, branchement séchoir) (800 euros), une balance plateforme (400 euros), planches, chevrons et quincaillerie pour améliorer le stockage des curons (300 euros).


PROJET 2017

 

En 2017, la FIBRE TEXTILE avec son projet PÉDALER POUR LA PAIX, soutient des éleveurs ovins du village d'Ixtenco au Mexique.

Le village a des racines indiennes otomies, il est situé à 2500 m. d'altitude, à l'Est de l’État de Tlaxcala, avec un climat tempéré.

Élevage ovin et culture des grains de base sont les activités principales (haricot, fève, avoine, blé et grande variété de maïs locaux)

Une autre spécialité est la broderie pepenado, de tradition otomie. Les moutons étaient jusque là élevés pour la viande, depuis peu les habitants veulent valoriser la laine pour profiter de cette ressource.

Une vétérinaire les accompagne : en 2016, accueillie solidairement en France par des bénévoles (éleveurs, artisans), elle apprit à traiter la toison (de la tonte aux fils et tissus prêts à l'emploi, en passant par la teinture végétale).

Revenue au village, elle contribue à former les personnes intéressées à cette nouvelle activité.

Les villageois, déterminés, ont ces objectifs :

* partager leur expérience avec d’autres producteurs ovins de la région.

* se former en continu aux techniques et sur les plans administratifs et financiers.

* établir des contrats d'achat et de vente avec des personnes de la région et de l’État de Hidalgo.

* créer un atelier pour le travail de valorisation de la laine.

* s'allier avec d'autres producteurs ovins et des institutions éducatives.

Les besoins matériels pour l'atelier (outils et machines pour tondre, carder, filer, teindre, récupérer l'eau de pluie, chauffe-eau solaire…) sont évalués par les villageois à 113,100.00 MXN (peso mexicain) soit environ 5000 €.

La vente de nos écheveaux filés bénévolement contribue au projet des villageois de faire de la laine de leurs moutons une nouvelle ressource améliorant la vie de la communauté.